Le matériel roulant
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Le Lorry

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Cette draisine à bras que l'on surnomme « Lorry » a été importée par les armées américaines et britanniques lors de la « Grande Guerre » afin de transporter les officiers sur les lignes proches du front. Ces engins ont été par la suite utilisés pour l'inspection des voies et le transport des équipes de cantonniers avec leur outillage. Ils furent retirés du service suite à l'arrivée des draisines à moteur dans les années 1930.

Le châssis de cette draisine a été retrouvé en 2002, en gare de Questembert, dans le Morbihan. Rapatrié à Noisy-le-Sec, les membres du Club Ferroviaire Noiséen ont entrepris la reconstruction du châssis en bois et du système de propulsion avec l'aide du service mécanique du triage de Noisy-le-Sec. Les travaux auront durés quinze jours à l'issue desquels l'engin était prêt pour sa première expédition de 30 km en Côte d'Or, de Recey-sur-Ource à Châtillon-sur-Seine.

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Ce Lorry a effectué plusieurs sorties avec l'autorisation des services compétents de la SNCF sur des lignes fermées à tout trafic, notamment sur la Petite Ceinture de Paris. Le 24 août 1997, il a participé à un concours de vitesse sur rail, organisé par l'association Futurebike à Laupen (Suisse). Cette association ayant pour but de promouvoir les engins motorisés par la force musculaire. Seul inscrit dans la catégorie «Engin historique», cette draisine a atteint sur 200m une vitesse moyenne de 26,77 km/h, ce qu'il lui a valu de remporter le record mondial de vitesse sur rail dans sa catégorie (toujours invaincu à ce jour)

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Le locotracteur

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Ce locotracteur électrique, construit en 1930 par la compagnie AEG, a été employé jusqu'en 1990 pour la manœuvre de wagons de fret dans des entrepôts industriels de La Plaine Saint-Denis au nord de Paris. La vraie particularité de cet engin vient du fait qu'il fonctionnait avec des moteurs électriques alors que la plupart des locotracteurs fonctionnent normalement avec des moteurs diesel.

La forme particulière de ses capots n'est pas sans rappeler celle des locomotives dites « Boîtes à sel » mises en service par la compagnie Paris-Orléans vers 1900 sur le tronçon reliant les gares d'Austerlitz et d'Orsay. Sous chaque capot, se trouvaient les batteries (4 tonnes en tout) permettant d'alimenter les moteurs de traction.

Cet engin a été récupéré par l'association Rosny-Rail en 1997 et est actuellement en attente de restauration. Il existe un autre locotracteur de la même série qui été sauvegardé lui par le Chemin de Fer touristique de la Vallée de l'Eure (CFVE) à Pacy-sur-Eure.

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La draisine

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Cette draisine est issue de l'assemblage d'un châssis d'une draisine de 1950 avec une caisse (cabine) d'une draisine de 1965. Le pupitre de conduite est positionné au centre de la cabine de façon à ce que le conducteur puisse voir dans les deux sens de marche.

Ces engins étaient utilisés pour transporter les ouvriers de maintenance des voies avec leurs outils. Celle-ci a effectué sa carrière sur la région de Paris-Est, où elle était affectée au dépôt de Noisy-Le-Sec jusqu'au milieu des années 1990. Elle fut retirée du service actif en raison de sa vitesse limitée à 60 Km/h et de sa plate-forme arrière trop étroite.

Elle aussi a été récupérée en 1997 alors qu'elle était destinée à être exposée comme monument (familièrement : pot de fleur) dans la cour de son dépôt d'attache.